Mardi 4 octobre 2005
Trajet :
- Strasbourg => Paris : arrivé gare de l'Est il faut compter 4 h 15
- Puis Métro n° 4 direction Porte d'Orléan jusqu'à l'arrêt Montparnasse
- Puis Métro n° 12 direction Mairie d'Issy jusqu'à l'arrêt Porte de Versaille
- (le trajet en métro prend 35 minutes, temps de prise des billets et de marche compris)
- Sorti du métro, les Halls d'expositions ne sont plus qu'à 5 minutes.
Impressions générales :
Patrick et moi nous nous attendions à d'avantages d'animations, et de présentations de motos en général. Les principales nouveautés cette année sont la Tuono en RSV 2004 déshabillée, la R6 en quasi clone d'une moto GP, l'ER6 en "souris des villes" sportive et ludique et la Daytona 675, qui poursuit son évolution en copiant les modèles japonais. Heureusement pour cette dernière elle ne cède pas son triple pour un quatre pattes. Déception du coté des autres constructeurs, les nouvelles Kawasaki, ER6 mise à part, ressemblent à des baleines et la ZX10 perd tout son attrait. L'avant est gâché par ses optiques en gouttes d'eau et son orifice d'entrée d'air forcé n'est pas réussi non plus. Il manque à cette ZX10 tout le charme et l'agressivité dégagée par le modèle 2004. Bon point toutefois pour l'arrière, Kawasaki ne cède pas entièrement à la mode des pots sous la selle puisqu'elle utilise le système "hight up" au lieu du "underseat". Pour l'aspect design et casse sur circuit, la R1 l'a surpasse, cependant le motard sportif de tous les jours y trouvera son compte en disposant d'un espace de logement plus important sous le dosseret de selle arrière.
La seconde remarque concerne Suzuki, quel dommage de fabriquer des modèles hypersport où les cylindrées ne se distinguent pas dès le premier regard ! Pour les novices de la marque, il n'est toujours pas évident de faire la différence entre la 600 et la 1000 tant elles se ressemblent. Sur le stand, j'étais obligé de repérer le petit autocollant sur l'arrière de la moto pour les distinguer, un comble. Elles sont belles et performantes, c'est sûr. Mais il faut chercher dans les détails, flanc dessinés autrement et silencieux d'aspects différents pour les reconnaître.
La troisième remarque concerne l'apparition parasite et conséquente de quads et d'organismes financiers. Effet de mode oblige, les quads étaient très largement représentés. Personnellement, je n'approuve pas cette démarche, les trikes passent encore mais un quad n'a pas sa place sur un salon du deux roues, et pour cause, il en a quatre... Quant aux VRP qui veulent vous refourguer leurs crédits avec un TEG à la limite du taux usuraire, ils devraient être interdit du salon. Cela permettrais aux stands qui eux ont leur place de profiter d'un emplacement de plus grande taille, telle motomag, la FFMC, les stands de pilotage et autres écoles de conduite. Car eux aux moins sont unanimement reconnus dans le monde du motard.